Nicolas Delacour (Le Parisien, Epok, Becoz)

François Marlier (Elegy)

Rolling Stone Magazine

Magazine Longueur d’Ondes

Magazine Start Up


La force magique de Tsikamoï

Seuls, peut-être, les inconditionnels d’easy-listenning s’abstiendront de découvrir dans
ses moindres détails l’univers pétillant et magique de Tsikamoï. Un nom dont les syllabes évoquent d’entrée la formule complexe de leur potion musicale.

Syncopée et déconstruite à souhait, c’est une nouvelle conception de la chanson qu’ont développé Natacha et ses trois complices, empruntant leur liberté aux souffles voluptueux d’un nouveau jazz, aux incrustations incisives de l’électronique et à l’énergie du rock.

Peu à peu, certains repères s’installent, au fil des textes surréalistes de la chanteuse, au rythme des percussions sèches et mécaniques de Nicolas Gorge, des jeux de cordes effrénés de l’ « homme orchestre » Jean Carl Feldis et des machineries diaboliques
de Mr Whimsical, agissant comme une succession de stimuli.

Ce premier album de Tsikamoï est un manifeste. Celui d’un groupement d’inventeurs où l’on ne serait pas surpris de voir se faufiler les échos de Bjork ou d’Alan Vega, de Brigitte Fontaine ou des Rita Mitsouko.

Les textes forts et parfois violents de Natacha semblent glisser sur des registres vocaux infiniment variés :
une douceur immédiatement trompeuse, qui n’appartient qu’aux enfants terribles ou aux envoûteuses…

Tsikamoï n’obéit à aucune loi, si ce n’est celle chaotique des métamorphoses. Leur unique but : méduser le public,
avec ce mélange d’humour grinçant enrobé de grâce, cette alternance de passages minimalistes et de tempêtes sonores.

Une autre loi, sans doute, saurait satisfaire ce quatuor : celle de l’apesanteur. C’est d’ailleurs le titre du petit chef-d’œuvre central de leur album : onze minute de total décrochage où l’on pense aux meilleurs instants de Radiohead.
Un univers onirique d’où surgissent d’étranges phrases, incompréhensibles mais captivantes.
Une preuve indiscutable que l’absence de sens peut être pertinente à condition de dépasser les contraintes de la pesanteur.

Nicolas DELACOUR (Le Parisien, Epok, Becoz)



Mélange déroutant que Tsikamoï. Quant à savoir que le batteur, Nicolas Gorge, a officié un temps pour Clair Obscur, cela ne vous aidera pas d’un iota. Musique de foire, industriel organique et électronique, chanson française, réaliste dans le ton mais automatique dans la forme, aux textes incorrects, psychotiques et sibyllins, basses punkies aux arpèges virtuoses, délicats ou torturés, rythmes jazz et élans progressifs, breaks hardcore ou dub glauque, déchirements analogiques, gargouillements artificiels, voilà à quoi ne pourrait se résumer qu’une tentative de description d’un seul morceau. Et si cela ne vous dit toujours rien, citons en référence, Mecano, La Perversita, Les Tueurs de la Lune de Miel, Magma, Gong, Brigitte Fontaine, Aksak Maboul, Throbbing Gristle, Erik Satie, Tom Ze, 23 Skidoo, Area, Goblin ou Soft Machine entre autres pour y voir un peu plus clair. Comment ? C’est encore tout flou ? mmm, c’est normal, j’ai oublié de parler des hurlements, du caractère lunaire ou sauvage des compositions, des réminiscences enfantines ou des envolées toutes en nuances. Le mieux serait, peut-être, d’écouter, par exemple « My Business With The Clouds » et sa monté de film d’horreur, ou plutôt de se fier à ce que le groupe en dit avec leur titre éponyme :
« Tsikamoï, le doigt dans l’œil de ma voisine ».

François Marlier (Elegy)


ROLLING STONE - CLOSE-UP POP/ROCK

Premier album de tsikamoi
(les disques lunatic/pop lane),quatuor parisien se situant quelque part
entre chanson réaliste,jazz,électroacoustique et pop alternative
(pensez Brigitte Fontaine,Bjork ou les Rita Mitsouko),tente de faire le pont
entre musique populaire et musique contemporaine.
Atrick Haour juin 2003


Magazine Longueur d’Ondes

http://www.longueurdondes.com

Tsikamoï
(Les Disques Lunatic / Blood / Pop Lane)

Anciennement Natïmbales, TSIKAMOÏ expérimente au risque d'en faire perdre son latin à l'auditeur. Chanson, jazz, rock, performance, violence des mots et des images, cris et chuchotements, le quatuor abolit les repères, fait naître, selon le goût du risque de chacun, fascination ou rejet. Déstabilisant à plus d'un titre. Une aspirine vite !

http://www.tsikamoi.net


Magazine Start Up : magazine des disquaires indépendants

http://www.startermusic.fr


TSIKAMOÏ à la première écoute, on se dit :<< mais qu'est ce que c'est que ce truc? >>
Natacha, une chanteuse << dégénérée>> entre Brigitte fontaine et Dyane Dufresne, balance ses textes délirants sur une musique très 1970's entre ange, rock progréssif et krautrock. Mais en l'écoutant avec attention, on s'aperçoit que c'est musicalement bien écrit et que ça a surtout le mérite d'être différent de 90% de la chanson française à texte d'aujourd'hui. Ce qui n'est déjà pas si mal.

david bouseul