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La lumière
A un moment donné, la musique devenait mouvement, se rétractait
dans la lumière, s’y dissimulait, apparaissait puis disparaissait
dans un jeu (de lumière) comme il devait en être de nous, presque
objet d’une cinématographie en ébauche.
Un bain de lumière ou la pupille laissée à
l’obscurité ... distinguer dans ce noir fiantre tout ce que l’on
ne peut pas voir, savoir d’avance.
Un travail sur ces intensitées de lumière extrêmement “petites
et minces, à peine visibles” est tenté
«Parce que l’objet
de l’écoute ne se limite jamais au son comme pure oscilliation
physique, nous pouvons écouter également le silence. Quand celui-ci
advient en tant que présence de l’absence, le «champ»
s’ouvre, révélant le lieu de son ouverture, la LICHTUNG
(littéralement: la clairère en forêt), laquelle, comme l’a
noté Leonardo Amoroso, renvoie à la lumière autant qu’à
l’ombre....» «...Lieu ouvert à la lumière à
une lumière obscure, une lumière qui nourrit un rapport essentiel
à l’obscurité»
«...La Lichtung réclame de façon équivoque un lieu
en attente de lumière, même s’il ne peut être par elle,
que déjà illuminé.» «...le concept de Lichtung
renvoie au silence. Lichtung comme métaphore , concerne surtout l’espace
et la vision ; le silence, lui, renvoie au temps et à l’audition
.»
Shushei Hosokawa, Heidegger, Amoroso.
Eblouissements, éclats
.
Des ombres, l’espace tremble, cerné de déformations.