“
la sonorité est bien le sensible du language, sa corporeïté,
Platon mentionne le nom des Muses qui président à l’acte
philosophique, la pensée serait d’ordre musicale: philomusie (Socrate).
Ce que nous dit le mythe des Cigales , c’est que la pensée même
dialoguante , reste toujours séparée du chant . Car le chant enchante
et ensorcèle. Car le chant comporte aux yeux de la pensée philosophante
, un risque suprême: celui de perdre la parole, le logos. Au nom de quelle
malédiction , le philosophe qui se disait «philomuse», s’est
il détourné de la Muse? ”
Marc Froment Meurice
Bribes, stances, sornettes,
chansons, incantations,
Déchirements sonores, poèmes.
A un moment donné
le son et le sens, l’écrit et l’oral ne se fiaient plus aux
deux antagonismes mais bien à l’ aimantation d’un retentit
sonore, d’un amalgame ailé
textes de Georges Bataille "Anus solaire", Kurt
Schwitters "Die Ursonate mit Umlauten", Adolf
Wölfli "Wiegenlieder"
"les Spectreuses" Conversation
hazardeuses entre spectres (tirés au sort)
Fragments de A.Artaud, G.Luca, J.P.Duprey et E.Dickinson, Emily Brönté...